Bonjour Voilà maintenant 3 ans que je suis complêtement perdue. En fait depuis la fin de mes études. J'ai alors commencé un job dans un banque, qui ne me plait pas plus que ça. J'ai plusieurs fois changé de service mais rien ne change. Je suis secrétaire mais je n'arrive pas à trouver mon travail gratifiant, je ne me sens pas utile. Le problème l'essentiel La Maison Habiague vend des ustensiles de cuisine de qualité professionnelle depuis 1864 à Toulouse. La cinquième génération est aux commandes de la boutique. La famille porte un regard unique sur l'évolution des Français et de la cuisine. Des casseroles, des couteaux, des rappes à fromage, des saladiers, des robots multifonctions... En pénétrant dans la maison Habiague, vous rentrez dans une caverne d'Ali Baba de la cuisine. 17 000 références du sol au plafond, sur deux étages, avec une multitude de rayons, en plein cœur de Toulouse dans la très commerçante rue Alsace-Lorraine. Philippe y est vendeur depuis 1982. Aujourd'hui, le spécialiste de l'immense rayon couteaux, notamment les couteaux japonais, c'est lui. Pour lui qui a appris le métier sur le tas, pas question de vendre un produit qu'il ne connaît pas. "Nous avons reçu un nouveau blender, j'ai pu le tester chez moi pendant trois mois. Si on ne connaît pas un produit, on ne peut pas en parler correctement au client". Alors que sa patronne s'affaire dans un rayon, il sourit. "Julie, je l'ai connue bébé". La cinquième génération aux commandes Aux manettes depuis 2020, Julie de Bellissen, 37 ans, n'était pourtant pas destinée à reprendre l'affaire. Ce n'est qu'après avoir entamé ses études de droit que la jeune héritière a décidé de poursuivre la tradition familiale . "Petite, je venais ici les après-midi avec mon grand-père. Je me sens bien ici". Julie est la cinquième génération à diriger le magasin. La riche histoire familiale commence en 1864. Léopold Habiague travaille alors chez "Buisson" et reprend la quincaillerie. Son fils Marcel Habiague lui succède en 1925. Les ustensiles de cuisine font leur apparition dans les années 30. En 1955, le gendre Georges de Bellissen prend les commandes mais conserve le nom Habiague. Puis il passe la main à son fils François, le père de Julie, en 1985. Toujours à la même adresse. François de Bellissen se souvient. "Dans les années 80, il n'y avait plus grand monde. Le centre-ville de Toulouse se vidait peu à peu, tout partait en périphérie. On ne vendait plus. Les quincailleries fermaient les unes après les autres. Ça allait très, très mal. Aujourd'hui les banques ne nous suivraient plus". En 1992, il prend une décision radicale arrêter la quincaillerie. "J'ai décidé de développer la partie culinaire". Les petits ustensiles de cuisine, le petit électroménager, la coutellerie garnissent les rayons. Au début des années 90, les premières plaques à induction arrivent et coûtent encore très cher. "C'est un créneau qu'on a pris certainement parmi les premiers". "Les émissions culinaires ont redonné le goût de cuisiner. Les hommes se sont mis à cuisiner de plus en plus". Au début des années 2010, les émissions culinaires se développent à la télé. "MasterChef" ou "Top Chef" donnent envie aux téléspectateurs de se re mettre en cuisine. Et Habiague surfe sur la vague. Des produits comme une râpe microplane, une mandoline ou un rouleau à pâtisserie en bambou partent comme des petits pains. "On était plutôt avant-gardistes sur des produits, on vendait ces produits avant les autres", explique François de Bellissen. Pendant le confinement en 2020, lorsque des millions de Français étaient bloqués, l'émission de Cyril Lignac "Tous en cuisine" a relancé l'intérêt pour la cuisine. "Les gens savent qu'on a du choix et qu'on a un gros stock", explique François de Bellissen. Pour faire son marché, il a longtemps fréquenté des salons spécialisés à Paris et à Francfort. "On voit les tendances". Les clients ne s'y trompent pas. Sylvie vient chercher un petit couteau. Elle ne veut pas de manche en plastique, uniquement du bois. Philippe, le vendeur aux quarante années d'expérience, la conseille. "On trouve tout ce qu'il faut pour la cuisine de tous les jours. Mes grands-parents venaient déjà ici", confie-t-elle. Christine et Jean-Pierre ont besoin d'un économe. "Quand on veut de la qualité, on vient ici. On vient pour un objet, on repart souvent avec plusieurs !", avoue avec malice la retraitée. Les ustensiles du quotidien restent les articles les plus populaires. Les derniers produits à la mode ? Les bocaux en verre, la mise sous vide pour mieux conserver les aliments ou encore une casserole pour cuisiner à basse température. Farouchement indépendant S'installer dans un centre commercial ? Habiague n'en a jamais eu envie. Ouvrir d'autres boutiques ? L'enseigne a une participation dans un magasin de Bordeaux. En revanche, Habiague a toujours voulu rester indépendant même si elle a rejoint le groupement de commerçants "Le comptoir culinaire". Sur ses prix, François de Bellissen explique "respecter les prix recommandés tant que possible". Avec une boutique en ligne depuis dix ans, et riche de ses huit salariés, Habiague a réalisé un chiffre d’affaires de 1,9 million d'euros l'an dernier. Preuve que les Toulousaines et les Toulousains aiment bien cuisiner.
CherAdam, Je suis vraiment désolé pour mon comportement lors de la réunion du personnel ce matin. Je vous ai interrompu au milieu de votre présentation et j’ai critiqué votre performance devant le personnel. Ce n’était pas seulement non professionnel mais aussi simplement irrespectueux.
Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon sortie d’un nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal Le Bazarazyn Abraham AuteurMessageMélusineAdminMessages 463Date d'inscription 07/07/2008Sujet Be yourself, everyone else is already taken Dim 5 Jan - 1314 •• Be yourself... ••Samedi 12 janvier 1980Ministère de la Magie - niveau 6Département des transports magiques Oops ! Pardon ! Désolé désolé ! »Assailli de toute part par des étrangers n'ayant aucun respect pour son espace personnel vital Merlin qu'il détestait que des inconnus le touchent !, Abraham se répandait en excuses, au petit bonheur la chance. C'était qu'il n'avait pas intérêt à chatouiller de trop près la mauvaise humeur de la mauvaise personne. L'un ou l'autre de ces coincés du chaudron, qui se ruaient droit devant eux au mépris des libertés de chacun, sans même jeter un regard derrière eux, non mais vraiment, quelle éducation... l'un ou l'autre, bref, pouvait se révéler être un de ces diplomates en puissance dont le courroux équivalait à la confiscation de sa baguette, trois mois fermes à Azkaban ou pis, l'interdiction à vie de s'approvisionner en jus de à mesure que ses excuses s'égrenaient et restaient sans réponse enfin, quoi, pas même un regard, un sourire, un "ce n'est rien, jeune homme", la bonne volonté de l’Écossais commençait à s’essouffler. Le respect envers ses aînés, précepte sacro-saint de l'éducation de sa mère, il voulait bien donner, mais si ça n'était pour récolter que du mépris, autant retourner cultiver ses citrouilles ! Au diable les bonnes manières et la politesse de façade ! Il n'avait jamais aimé ça de toute façon. Ça n'était jamais rien d'autre que de l'hypocrisie déguisée. Et Abraham était plutôt du genre allergique à l'hypocrisie. Il rangea donc ses bons mots dans un petit coin, bien au chaud, ça pouvait toujours servir plus tard, rentra les épaules, plaqua un air peu amène sur son visage et rentra dans le jeu de tous ces autres qui filaient se faire engloutir par les dédales du foule l'emmena bien loin de l'atrium, en oubliant de lui stipuler où exactement. Quelle idée de ne pas distribuer des plans à l'entrée du bâtiment ! On lui avait déjà imposé le trajet en cabine téléphonique, l'étape de la fouille il y avait des moments plus agréables que celui-là, dans la vie, foi de McCamlhan !, et maintenant, l'épreuve du labyrinthe... Eh quoi ? C'était un test d'intelligence ? Une sorte de sélection naturelle ou pas naturelle du tout, selon les points de vue ? Vous n'êtes un vrai sorcier que si vous sortez vivant d'ici ? Vivant et sain d' pas tss ! Va te faire enregistrer au Ministère », qu'on lui avait dit !C'était que, pour utiliser le réseau de cheminette au-delà du continent grand-breton, il fallait une petite autorisation, genre, un raccord spécial. Et probablement une poudre de cheminette un chouïa plus puissante. Qui savait ? Peut-être celle-ci ferait-elle les flammes rouges...ce serait tellement plus seyant, dans son âtre. Personne n'avait-il donc eu le temps de se consacrer à la question de la couleur des poudres de cheminette ? Il y avait pourtant là un créneau carrément intéressant ! Tout ce vert finissait par être un peu banal...Sans trop savoir comment le hasard, très probablement. Abraham ayant un sens de l'orientation absolument déplorable., il finit par rallier le niveau 6 et, chose plus étonnante encore, par dénicher le Département des Transports Magiques. Là, il poireauta une bonne petite demi-heure, prit son mal en patience, compta les plantes verts sept, les affiches publicitaires seulement trois, les propagandes pro-ministérielle trente-huit, les allées-et-venues cent soixante-quatorze personnes, dont quatre-vingt-dix-huit femmes, soixante-treize hommes, deux enfants et un fantôme, les dalles au sol, etc...Enfin, une dame minuscule sérieusement, elle devait à peine atteindre le mètre vingt, les bras levés sembla s'intéresser à son cas. Environ deux minutes, avant de lâcher son verdict Désolée monsieur McCalmar... » Camlhan » pourquoi fallait-il que tout le monde écorche toujours son nom ? Oui. Bref. Monsieur McCalmant. Je ne peux rien pour vous. SUIVANT ! »Tout ça sous prétexte que son passeport n'était pas à jour. Or, il lui fallait des papiers en règle pour être habilité à utiliser le réseau de cheminette international. Jusque-là, il s'était organisé à la va-comme-je-te-pousse, attrapant un portoloin ou squattant chez un collègue pour quelques jours. Mais depuis que sa période probatoire à Pumpkin's Planet » s'était transformée en un véritable emploi ô joie ! Halléluja ! Que soient bénis Merlin, Morgane et Agrippa ! Un vrai job rien qu'à lui, en plein air et sans trop de magie sous les doigts !, il lui fallait clairement régulariser sa situation, histoire de pouvoir faire ses petits allers-retours quotidiens. Rendez vous donc aux Services Administratifs du Magenmagot. », se résolut à lui lancer l'hôtesse d'accueil, le prenant sans doute en pitié devant son air de chien battu. C'était qu'il faisait très bien le chien compassion avait toutefois des limites puisqu'elle se détourna malgré tout, pour faire face au grand type maigrichon qui s'avançait à son tour, un énorme dossier sous le bras. Sans même lui préciser où diantre pouvait bien se trouver ce foutu service nerfs vaguement aiguisés par l'impatience et la lassitude, Abraham se détourna afin de reprendre son errance dans cette fourmilière bien trop organisée pour sa cervelle d' ce qui devait arriver Étage n°174, couloir 245 658, département des brebis égarées, Abraham McCamlhan, bienvenue !Si seulement il y avait une petite voix pour m'indiquer où j'en suis, au lieu de déambuler au petit bonheur la chance dans ces couloirs sans fin. Les quelques pèlerins que je croisai sur ma route avaient l'air aussi perdus et hagards que moi. Ou alors tellement concentrés, se donnant l'air important, que je n'osai les couloirs, détours, retours, portes, bureaux, ascendeurs... comme une litanie folle et ce qui me sembla des heures et des heures probablement pas plus d'une trentaine de minutes, en réalité, un fragment de conversation, capté d'une oreille distraite, me fit sursauter. Là, ce type, j'étais presque sûr qu'il avait parlé d'un service administratif, niveau 2. Il devait s'y rendre. Urgemment. Une affaire de procès en cours qu'il fallait reporter. Whatever. Rien à faire des détails, il se dirigeait droit sur ma cible et moi, je n'avais plus qu'à le suivre !Je vous passerai les détails du trajet emprunté, des conversations tronquées qui frappèrent mes oreilles, des quelques secrets d'état que je surpris au passage non, là, je plaisante. Qu'il soit seulement dit que mon petit monsieur m'entraîna sans le savoir jusqu'à ce fameux niveau 2. Que je le perdis quand un groupe de secrétaires nous croisa en jacassant. Mais qu'importe ! J'étais plus près de mon but que je ne l'avais jamais été !Mon sourire était revenu se coller sur mon visage et j'avançai avec optimisme, droit devant moi, me fiant à mon instinct. J'avais beau avoir galéré comme un fou jusqu'à présent, j'étais désormais confiant. Mon calvaire touchait à sa fin et, pour me défouler, je n'aurais qu'à attraper batte, cognard et balai en rentrant pour aller me faire une petite session quidditch en solitaire, histoire de me souvenir des entraînements de passer le temps et ponctuer mon chemin d'un peu de fantaisie, je m'amusai à lire les noms sur les plaques qui tapissaient les murs. C'était fou comme un bout de bronze gravé pouvait rasséréner les egos de Pond, Alastor Maugrey, Jeremiah Stanislaski... Bureau des Windham, Sullivan Cameron, William O'Brian, Zoé H. Peverell, Eloïse Macnair, Eden Gardens ... Brigade de Police Magique.* Mouhaha, Eden Gardens... Le jardin d'Eden... Il y a des parents qui ont de l'humour ! *Trèfle Greengrass, Finlay E. McBain, Eanna-Rose D. O'Neill,... Brigade des Tireurs d'Elite. Murtagh McEwan...* Minute... *Finlay E. McBain ?Je me fendis de deux pas en arrière. Fin ? »Finlay ? Mon Finlay à moi ? Le Finlay des jours heureux ?Je clignai des yeux trente-six mille fois, histoire de vérifier qu'ils ne m'avaient pas abusé. Perdu de vue depuis quelques temps déjà et voilà que boum ! Il me revenait à l'endroit le plus inattendu qui soit !Aurais-je seulement pu résister ?Bien sûr que non !Je pris un air sûr de moi et pénétrai dans les quartiers des tireurs d'élite. Eh quoi ? Je n'allais pas faire le pied de grue, gentiment, bêtement, en attendant qu'il sorte. Imaginez qu'il soit accompagné et qu'il ne remarque même pas mas présence... Imaginez qu'il ne soit tout simplement pas là... L'air de rien, donc, je furetai dans leur On me jeta bien quelques regards en coin mais j'ai toujours eu l'air inoffensif...pour mon plus grand malheur. Mais c'est une autre là, au détour d'un box, un bureau. Reconnaissable entre tous. Les photos accrochées au mur confirmèrent mon sentiment premier j'avais trouvé le bureau de Finlay. Mais de McBain, point à l'horizon. J'aurais bien sûr pu me renseigner mais ça aurait été avouer que j'étais un intrus, et, tant qu'on ne me foutait pas dehors, je comptais bien profiter de tout mon souris à une ou deux images de la famille McBain qui convoquèrent tout un flot de souvenirs, hétéroclites et heureux. Les souvenirs d'enfance sont souvent les plus beaux, teintés d'une mélancolie douce-amère. A ce moment précis, j'aurais donné baguette pour ce qu'elle me servait..., balai et chaudron pour revenir quinze ans en arrière. M'enfin ! L'esprit a peut-être des pouvoirs mais pas à ce point-là...Et maintenant ? Que faire ?Je ne pouvais décemment pas partir comme j'étais venu, un mot ? Erk. Un, tout le monde pourrait le lire et deux, quoi écrire ? Sans compter que trois, je n'avais jamais raffolé des lettres et autres blablas Je voulais déposer un message, mais un message à ma il se trouvait que j'avais ma petite idée sur le comment et le étions le deuxième week-end de janvier. Et alors, me direz-vous ? Et alors, bande d'incultes, ce fameux deuxième week-end de janvier était synonyme de liesse, pour la communauté sorcière de l'Aberdeenshire. On y célébrait je-ne-savais-plus-quel-événement probablement un sorcier qui y avait découvert une nouvelle façon de touiller les chaudrons et pendant deux jours, c'était animations, jeux, banquets et autres joyeusetés. Mes sœurs et moi ne manquions jamais une occasion d'aller nous y encanailler. La famille McBain non plus. Je ne comptais plus les parties de rodéos de dragons, lancers de troncs d'arbres sport national écossais, mes enfants, balai-crosses, water-Quidditch, courses enchapeautées et autres citrouilles-explosers que nous avions partagé, sous le regard indulgent des adultes. Surtout les citrouilles-explosers ! C'était il y a longtemps. Certes. Comme si ça m'empêchait de rêver d'y aller. Mais seul, ça n'était pas si drôle..En prenant garde de ne pas faire de gestes brusques un binôme de tireurs d'élite paradait à quelques pas de moi et ce n'était probablement pas une trèèèèèèèèèèèès bonne idée de provoquer des fous furieux de la baguette, je sortis une citrouille miniature d'une de mes nombreuses poches et la déposai délicatement sur le bureau de Finlay. Tout aussi lentement, doucement, je la saupoudrai d'un peu de poudre bleuâtre, sortie d'une Pumpkins' Planet, Laurent, un de mes collègues accrédité au service recherche et développement » avait mis au point une nouvelle forme d'engrais magique. Essayait de mettre au point » serait plus exact. Il m'avait remis quelques échantillons, à essayer loin des yeux de la fille du patron. Ma poudre bleuâtre était de ceux-là. Et puis, baste, il fallait vivre dangereusement !Avant que la citrouille n'ait pu prendre des dimensions exponentielles, je m'esquivai sans faire de sur la façon dont je parvins enfin à régulariser ma situation. Il n'y avait rien de palpitant dans ce à titre informatif, sachez que pas plus tard que le soir même, alors que le soleil s'était déjà couché sur les Hautes Terres d'Ecosse, j'avais enfilé mon plus beau kilt et rallié l'Aberdeenshire Sorcerers' Festival c'était le nom de cette petite sauterie aux allures de bacchanale.A bon entendeur... MélusineAdminMessages 463Date d'inscription 07/07/2008Sujet Re Be yourself, everyone else is already taken Dim 19 Jan - 2212 Assis sur une vieille chaise en cuir décrépi qui traînait sans doute au Ministère depuis quelques siècles au vu de son inconfort, Finlay tentait tant bien que mal d’écouter Gustav Manner sans lui manquer cruellement de respect et de lui somnoler au visage mais enfin, son assoupissement ne relevait pas complètement de lui - qui avait eu l’excellente mauvaise idée de placer la conférence tout de suite après le déjeuner, alias l'heure la plus propice à la sieste ?. Gustav Manner, sommité dans l’univers policier sorcier par ses nombreuses arrestations spectaculaires de dangereux hors-la-loi, mais plus connu du public par ses divers livres à succès sur le monde juridique et policier des sortes de banalisations de ces sujets pour le commun sorcier. Ancien chef général de la police magique, il avait mérité son tableau d’honneur dans le hall d’entrée et sa présence aujourd’hui au quartier général suscitait bien des remous enthousiasmes invité à présenter une conférence-formation à divers membres du corps policier autant les agents de la paix que les tireurs d’élite ou que les préposés à l’accueil, le grand maître causait un nombre impressionnant de torticolis puisque tous étiraient leur cou dans l’espoir de croiser son regard. Comme il s’avérait évidemment impossible de suspendre l’entièreté l’activité policière pendant quelques heures, Manner donnerait quatre fois la conférence, poétiquement intitulée L’importance de la diplomatie. Quelques chanceux assistaient à la première représentation, dont Finlay, à qui son chef, Lewis, avait grommelé Tiens, vas-y. Le plus tôt, tu y vas, le mieux, ce sera. » Le concerné avait froncé les sourcils devant l’insinuation, mais s’était tu si ce silence n’était pas de la diplomatie, qu’était-ce alors ?. Ce que Gustav Manner racontait était intéressant… pendant cinq minutes. Après cela, chaque phrase revenait exactement à la même chose et alourdissait le propos. Tandis que Finlay s’enfonçait lentement mais sûrement dans son siège, son voisin de droite lui refila un bref et efficace coup de coude dans… et non, pas dans ses côtes, elles étaient rendues trop basses pour les atteindre... ce fut donc la cage thoracique qui fut cruellement touchée. Aouch. Endroit bien douloureux qui l’élança et le maintint éveillé pendant une bonne quinzaine de minutes. Il est primordial de toujours être courtois et patient avec les sorciers qui viennent chercher votre aide puisque vous êtes leur seul appui à ce moment. Vous êtes leur lien entre le malheur qu’ils vivent et la clef du bonheur à venir… » D’accord, d’accord. Les dires de Manner étaient vrais, mais était-il nécessaire de passer par des images tirées d’un bouquin de psychologie populaire ? Parlant de Manner… il était plutôt bien conservé pour ses quatre-vingts ans approchant. Prenait-il des potions pour garder une peau d’apparence si saine ? À moins que ce ne fût l’œuvre de sortilèges ? Mais non, l’effet des sorts s’estompait plus rapidement que cela. Oh ! Et voilà que l’ennui transformait Finlay en mère de famille complexée par ses vergetures, qui cherchait par tous les moyens à retrouver son visage de la vingtaine par peur de perdre son mari aux mains fines de sa secrétaire. Non, décidément, l’inertie ne lui seyait pas. McBain ! » souffla Lewis qui venait de se faufiler dans la salle. Que, qui, quoi ? Avait-il ronflé trop fort ? Le tireur d’élite tourna son visage sur lequel se lisait un immense Qu’est-ce qu’il y a, j’ai rien fait, je le jure, j’écoute avec attention. Lewis lui fit simplement signe de venir le rejoindre au plus vite et Finlay s’exécuta, s’excusant au passage lorsqu’il accrochait de grandes jambes ou en profitant pour saluer silencieusement des collègues. Un tel déplacement attira le regard curieux de Manner qui, toutefois, n’interrompit pas son exposé pour autant, et McBain fils tenta de lui transmettre en un regard et quelques gestes sa pensée qui se résumait à Je suis appelé par le Big Boss, je suis désolé, mais super conférence, merci, un grand honneur de vous voir, bonne journée, désolé encore, est-ce assez diplomatique?, mais Manner ne regardait pas l’exercice de mime jusqu’à la fin et comprit donc qu’une envie pressante terrassait Finlay. On a un petit problème au bureau » lui annonça Lewis, une fois qu’ils furent sortis. Avec ton bureau, en fait. » Okééé, mais encore ? » le poussa à continuer Finlay dont l’incompréhension ornait tous les recoins du visage. Que s’était-il produit de si terrible qui méritait de l’arracher à cette formation qui lui était utile? À moins que ce ne fût qu’une excuse lamentable pour l’envoyer dans une affaire urgente qui nécessitait ses grands talents trop souvent négligés ? Hm, tu verras par toi-même l’étendue de la catastrophe. En gros, il y a environ une heure de cela, un grand rouquin à l’air un peu hagard est entré dans le quartier général et a déposé une citrouille sur ton bureau. » Bon. Jusqu’à présent, la situation était étrange, mais rien de calamiteux encore. Et la citrouille a commencé à grossir. Et elle ne s’arrête plus. » Mais comment s’appelait le rouquin ? » On ne sait pas, on croyait que c’était un ami à toi puisqu’il semblait bien connaître le coin. » Et bien. Les services policiers, toujours prêts à vous servir avec efficacité ! » » lança ironiquement Finlay. Puis, voyant le regard que lui jetait son chef, il se reprit C’était pas très diplomatique ? Pardon. Je n’ai pas assisté à toute la conférence. Bon. Allons voir la bête. » Un rouquin. Son seul indice. Ses collègues n’avaient-ils pas idée du nombre de roux qui peuplaient la Grande-Bretagne !? Doux Merlin. Qui pouvait bien lui laisser des potirons au Ministère ? Il n’avait pas réellement d’ennemi au sein de la pègre – du moins, il l’espérait - ou d’admiratrice secrète – ça aussi, il l’espérait. Dès qu’il entra dans le quartier, il constata l’ampleur de la situation. La plante empiétait maintenant sur les bureaux voisins. Plus malléable que la normale, elle ressemblait à un gros ballon orange mal-gonflé. Les sorciers qui ne pouvaient plus travailler faute d’invasion citrouillienne se tenaient debout, touchaient du bout de leur baguette la … créature, y allaient de leurs hypothèses absurdes. À nous deux. Revelium ! » lança Finlay en pointant l’amas orange. L’effet escompté fut tout autre la cucurbitacée frémit légèrement avant d’éclater et de répandre son contenu visqueux aux quatre coins du quartier général sous les cris surpris de quelques policiers. L’odeur de la citrouille le saisissait après tout, il en avait dans les narines alors… et lui paraissait familière. Bon, d’accord, elle paraîtrait familière à n’importe quel sorcier qui aurait bu son jus, vous me direz, mais non. Car la citrouille éclatée ne dégage pas le même effluve c’est plus brutal, plus festif qu’un simple découpage. Festif. Citrouille. Rouquin. Quel jour sommes-nous ? » demanda Finlay, simplement pour être certain. Le 13 janvier » lui répondit une âme charitable qui essuyait des restants de potiron sur sa chemise beige. 13 janvier, mais oui, mais oui ! Tout fut tellement clair, tellement évident que Finlay éclata de rire, attirant quelques regards inquiets de ses collègues Et s’il y avait quelque chose de poison dans la citrouille ? » . Oh, oh, brillant Abraham, fier Écossais, digne élève qui avait bien suivi ses leçons de bêtise ! Aberdeenshire Sorcerers' Festival ou la célébration écossaise sorcière par excellente où la citrouille explosive était maîtresse. Un festival auquel les familles McBain et McCamlhan, celle d’Abraham, assistaient chaque année, jusqu'à ce que les bambins grandissent et vaguent à d’autres occupations. Depuis combien de temps n’avait-il pas participé à cet évènement grandiose ? Quatre, cinq ans ? Trop longtemps, certainement. Et ce devait être l’avis d’Abra. Le lecteur nous permettra sans doute ici de sauter par-dessus quelques heures de la vie de Finlay qui est un être extrêmement intéressant, nous vous le cédons pour les besoins de l’histoire. Pour garder une certaine trame, disons seulement que le tireur d’élite expliqua plutôt mal la présence de la citrouille et pourquoi il était aussi marrant que cela qu’elle aille explosée il était vraiment le seul à en rire, il dut nettoyer le bureau en entier et ce ne fut pas une tâche facile puisque la citrouille résistait au plus puissant des Recurvite, puis dut chercher en catastrophe un vieux kilt qui traînait dans sa garde-robe. Il passa rapidement chez Neil, son jeune frère, pour l’inviter à la soirée, mais, ne le trouvant pas chez lui, il se contenta de lui laisser un petit message, même s’il doutait fort de la réussite de cette tentative. Nous retrouvons donc Finlay sur les lieux de festivité, aussi excité qu’un gamin qui reçoit son premier balai. Et il y avait de quoi être fébrile il allait revoir Abraham, qu’il avait perdu de vue depuis trop longtemps, et festoyer l’Aberdeenshire, l’une des plus belles fêtes sorcières. En voyant la banderole annonçant le festival, Finlay fut attaqué par un flot de souvenirs d’une époque simple et heureuse. Un immense sourire se dessina sur ses lèvres bleuies par le froid écossais, qui ne demandait pas du tout la même quantité de couches de vêtement que le froid londonien et vous devinez pour quel froid Finlay s’était préparé en toute hâte, sans réfléchir. Allez, hop, trouver Abra au plus vite ! La mission ne promettait pas d’être facile étant donné la quantité astronomique de roux… et puis, son ami d’enfance avait sûrement bien grandi depuis leur dernière rencontre. Et là, au stand de dégustation de whisky à la citrouille, un élancé rouquin lui tournait le dos, mais Finlay semblait reconnaître sa manière de boire avec le coude un peu tourné vers l’extérieur. S’approchant tout en douceur, Finlay profita du moment où le buveur prenait une lampée de whisky pour lui envoyer une bonne tape dans le dos en lançant un joyeux On ne perd pas de bonnes habitudes, Abraham ? » Le supposé Abraham se retourna vers Finlay. Qui constata qu’il n’avait pas du tout affaire avec le bon Abraham. Celui-ci avait une longue moustache rousse pleine de whisky et des petits yeux perçants. Oh. Tu n’es pas Abraham. Pardon » dit Finlay, qui, décidément, ne cessait d’enchaîner les gaffes aujourd’hui. Il mit quelques Mornilles sur la table de bois devant Non-Abraham. Prends un autre whisky à ma santé ! Et bon festival!» lança-t-il avec un sourire avant de s’éclipser rapidement avant que malheur ne lui arrivât. Tout au long de sa quête, Finlay remarqua que l’évènement avait grandi en importance puisque de nombreux nouveaux kiosques étaient apparus depuis sa dernière visite; tant mieux ! Leur plaisir n’en serait que dédoublé. Tandis qu’il passait à côté d’un stand de fabrication de repousse-chauve-souris, la présence d’un nouveau grand roux devant lui l’interpella. Peut-être que cette fois-ci serait la bonne ? Ah mais pas question de se tromper lamentablement encore. Il lui fallait être certain et recertain de l’identité du sorcier et cela nécessitait l’examen de son visage. De son habileté habituelle, Finlay se faufila vers la droite et passa dernière les kiosques en marchant vite. Puis, lorsqu’il jugea détenir une bonne longueur d’avance sur le Peut-Être-Abraham, le jeune McBain retourna sur le chemin principal, faisant ainsi face au présumé. Plus aucun doute c’était bien sa posture, son nez immanquable, ses yeux pétillants. Il s’avança tranquillement en souriant de ces retrouvailles, puis, arrivé à destination, étreignit chaleureusement son ami d’enfance. Te retrouver n’aura pas été une partie de Quidditch, ça non ! » Il se recula de quelques pas pour mieux admirer la transformation de son ami qui avait passé de la fin de son adolescence – moment pas toujours glorieux – au début de sa vie adulte. Finlay jeta sur Abraham un regard à la fois paternel, fraternel et amical. Puisque leur relation s’était caractérisée par le passage d’une de ces phases à l’autre, certains plis restaient les mêmes. Pardonne mon commentaire on-ne-peut-plus cliché, mais comme tu as changé ! Et pour le mieux! MélusineAdminMessages 463Date d'inscription 07/07/2008Sujet Re Be yourself, everyone else is already taken Dim 19 Jan - 2212 Un sourire me dévora automatiquement la moitié du visage. J'ai quelques réflexes de ce genre, façon mouton de Panurge, dans mes tiroirs. Là, tout de suite et maintenant, c'était le réflexe Finlay McBain. Nous avions changé, nous avions peut-être grandi notez le peut-être », mais ce type me faisait toujours le même effet qu'au début de notre histoire. Ou, disons, au presque début. La bonne humeur qui vient me chatouiller la poitrine, un besoin secret de l'impressionner, et une envie furieuse d'éclater de rire pour un rien. C'était aussi l'une des rares personnes avec lesquelles je me sentais moi. Juste moi. Et c'était un trésor trop précieux pour être multitude de questions viendra-t-il ? », le reconnaîtrai-je ? », et si on n'avait plus rien à se dire ? », et s'il était devenu un petit crétin prétentieux ? », ou aussi banal que le péquenaud moyen ? » - oui, ça pouvait arriver, même aux éléments les plus prometteurs... et j'aurais alors non seulement perdu un ami, mais potentiellement massacré la moitié de mes meilleurs souvenirs. Bon, certes, pouvait-on appeler ami » quelqu'un dont on était sans nouvelles depuis tout ce temps... ? Je décidai, en mon for intérieur, que oui, et, ma foi, si vous n'êtes pas d'accord, allons en débattre autour d'un whisky. Mardi soir ? C'est noté. Fin de la parenthèse., les questions, donc, et les doutes qui m'avaient assailli s'étaient envolés dès que Finlay avait surgi sous mon nez. J'attrapai un bout de citrouille qui s'était greffé à ses cheveux et m'amusai Je vois que tu as trouvé mon message... »J'étais bien curieux de savoir ce qu'était devenu ma citrouille expérimentale mais jugeais que cette anecdote pouvait bien attendre encore un crois que je ne réalisais pas complètement que Fin était bien là, devant moi, en chair, en os et en sourire saluai tant bien que mal ses premiers mots d'un vague haussement d'épaules. Je n'avais pas tellement le sentiment d'avoir changé. Physiquement, j'avais probablement grandi, mûri, mais intérieurement, je me sentais toujours le même. Idéaliste, rêveur, anti-conformiste et particulièrement immature. On ne se refaisait pas. Mais j'avais Finlay, juste sous les yeux, et lui non plus n'était pas exactement tel que je l'avais laissé. Je décidai pourtant qu'il était toujours celui que j'avais connu. J'imagine que j'ai l'optimisme chevillé au sourire se renforça, tout aussi brutalement Ahah ! A qui le dis-tu ? Tu t'es vu ? Et tireur d'élite, je vous prie, monsieur... ! »Je le charriai doucement, gentiment. Persuadé comme je l'étais que, puisqu'aucune beuglante signée McBain n'était venue m'incendier les oreilles, mon ami d'enfance avait toujours un solide sens de l' je l'avais toujours imaginé comme une sorte de savant fou, au Ministère, peut-être, effectivement, mais plutôt du côté du département des Sortilèges Expérimentaux, à s'éclater, à inventer de nouveaux maléfices comment faire du caramel, avec du sucre mais sans casserole ; une nouvelle façon de se friser les poils du nez ou encore l'art de faire de l'origami en un seul coup de baguette. Si j'avais été un tant soit peu doué en magie, je me serais peut-être recyclé là-dedans, moi aussi. Ou pas. Rester caché dans un recoin sombre du Ministère jusqu'à avoir homologué mes sorts... erk, non merci ! Je préférais encore cultiver mes citrouilles. Et tant pis si je ne gagnais pas assez pour aller me dorer sur une plage entouré de vahinés se déhanchant au son d'une musique suave. Si j'avais voulu devenir riche et célèbre, j'imagine que j'avais foiré mon plan de carrière quelque part. Mais ma liberté était ma plus grande richesse. Hors de question de la brader à moindre détail » aussi, je savais que Finlay McBain serait l'un des rares à le comprendre. Mais nous aurions largement assez de temps, plus tard, demain, pour disséquer nos curriculum vitae ne disais peut-être pas grand chose je n'ai jamais été un grand bavard. Depuis toujours, j'étais du genre pudique émotionnel. Mais mes yeux qui brillaient et mon air de benêt ravi devaient lui enseigner tout le plaisir que j'avais à le même nous en rendre compte, nous avions commencé à déambuler côte à côte, au milieu des attractions de l'Aberdeenshire Sorcerers' Festival. Je ne pouvais m'empêcher de jeter des regards émerveillés à tous les deux stands. Quand je n'envoyai pas mes yeux fureter du côté de Finlay, comme si, juste avec mes deux prunelles, je pouvais voir au-delà de sa peau. Oui, je sais, ça s'appelle la légilimancie, mais si je foire le moindre de mes lumos, vous imaginez bien qu'allez farfouiller dans la tête des gens m'est aussi facile qu'à un veracrasse d’épeler son nom en me contentais donc de sourire. Et d'admirer. Là ! Un trio de nains s'était lancé dans une pantomime à tomber par terre. Et là ! Un stand de tir de baguette où le gagnant devait non seulement être le plus adroit mais également celui qui produirait la plus belle explosion, spectacle son, lumière et fumée à l'appui. Une fillette qui devait à peine être en âge de porter baguette m'avait tout l'air d'être bien partie pour remporter la course. Ses explosions de fumée rose baignaient nos pieds d'un halo de brume colorée. Avec nos kilts, c'était du plus bel effet. J'applaudis ses efforts avec bonne humeur avant de me détourner vers d'autres spectacles. Concours de bavboules géantes, barbapapas multicolores, balais tamponneurs, tout y était ! Il ne m'en aurait fallu que le quart du quart pour réveiller mon engouement pour cette fête si particulière. J'ai toujours été un grand gamin, m'enthousiasmant pour un rien, et la présence de Fin à mes côtés semblait décupler cet enthousiasme. Il n'y avait vraiment rien de tant palpitant à participer à cette fête en solo était-il utile de préciser que ni Sorcha, ni Mae n'avaient daigné y reposer les pieds depuis des années ? L'adolescence était une période fragile où elles essayaient au mieux de fermer une porte sur l'enfance. S'amuser comme des gosses dans un festival tel que celui-ci aurait probablement détruit leur réputation d'adultes en devenir... Je ne m'étais jamais soucié de telles considérations. Mais il fallait aussi préciser que le jugement des autres m'avait toujours laissé passablement indifférent.... Mais dès qu'on avait un compagnon de trollerie au goût sûr et à l'âme jeune...Je me tournai une nouvelle fois vers Finlay Tu sais, je me suis toujours dit que les ét... »Finlay qui ne saurait jamais ce que je me disais toujours... Je fus brusquement interrompu par un grand craquement aux sonorités humides, tandis que des morceaux de quelque chose explosaient de toute part. Je ne ... »Mes yeux mirent deux secondes à peine à identifier le quelque chose en question. Une demi-seconde supplémentaire pour éclater de rire. J'aurais reconnu un potiron, même massacré et réduit en purée, les yeux fermés. De toute évidence, nous nous étions approchés, sans même le vouloir l'instinct, probablement de l'aire consacrée aux citrouilles-explosers. L'une d'entre elles avait juste pris la clef des champs pour venir nous saluer, allant jusqu'à s’aplatir à nos pieds. Et que l'on ne vienne pas me dire que les citrouilles manquent de bonnes manières. Fin, mon ami... »* Pourvu que tu n'aies pas changé... *, ajoutai-je intérieurement, croisant mentalement les doigts. Eh ? Les neurones n'ont pas de doigts ? Essayez donc de me prouver le contraire... A la guerre, comme à la guerre.... Byrnaaaaaaaaaaaaan Blaed * ! » Byrnan Blaed », que nous pourrions traduire par quelque chose comme brûler du souffle de la vie », était, autrefois, notre slogan, notre cri de guerre, à McBain et à moi. Deux mots lancés comme un défi, destiné à nous donner du courage, à se lancer mutuellement des challenges invraisemblaux, à signer nos plus belles aventures et à saluer nos pires doigts mentaux oui, toujours eux et toujours croisés, se serrèrent encore plus fort. L'heure de vérité avait sonné Chiche ? » Contenu sponsoriséSujet Re Be yourself, everyone else is already taken Be yourself, everyone else is already taken Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumLe Bazarazyn AbrahamSauter vers
Suiteà cet été-là, je me suis doucement éloigné de toi, si bien que je ne t’ai jamais revu. S’il vous est arrivé de ressentir la même chose, vous avez alors ressenti qu’on ne vous aimait plus. Dans ce cas-là, ne luttez pas ; on ne peut obliger personne à nous aimer. Pleurez, vivez pleinement votre rage, mais éloignez-vous dans la discrétion de la personne
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je suis toujours devant mais on ne me voit jamais