RĂ©pondre 3 on une question: Aidez moi svp Cette photo de David Bowie et Iggy Pop a beaucoup circulĂ© sur le web. Un clichĂ© qui devait avoir encore plus de sens car souvenez-vous, le rock Ă Cuba a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme anti-systĂ©mique et jugĂ© comme une dĂ©viance culturelle. Dans le monde entier, le rock prĂ©tendait ĂȘtre anticapitaliste entre autres. Cela
Mis Ă jour le 10 dĂ©cembre 2021. Bien sĂ»r, David Bowie nâa pas commencĂ© sa carriĂšre en 1972 avec The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars », qui est dĂ©jĂ son cinquiĂšme album DĂšs la fin des sixties, le jeune Davy Jones multiplie les groupes Ă©phĂ©mĂšres et les singles bulle de savon, Ă la recherche de lâalchimie qui lui permettra de faire la diffĂ©rence avec le reste des aspirants Ă la gloire pop. Un premier hit spatial en 1970, Space Oddity », puis un disque audacieux, The Man Who Sold The World », prouve le potentiel crĂ©atif Ă©norme du jeune chanteur. Mais Ziggy » est clairement lâalbum le plus crucial de sa jeune carriĂšre, celui qui lui permit de transformer lâessai et de sâinventer une lĂ©gende. Le premier titre enregistrĂ© est It Ainât Easy », unique reprise dâun concept album qui se conclut en explosion intimiste avec le sublime Rock & Roll Suicide », qui sera dâailleurs la conclusion du dernier concert de la tournĂ©e, filmĂ© par le fameux documentariste D. A. Pennebaker. La guitare est lâinstrument phare de ce disque presque parfait, avec Mick Ronson en hĂ©ros de la six-cordes. Ă la tĂ©lĂ© anglaise, câest Starman » que lâon entendra, dans lâhistorique Ă©mission de la BBC Top Of The Pops. La suite sera dâune autre facture⊠Rewind album numĂ©ro 2, 1975, Bowie sâenvole pour Philadelphie. Il veut se rĂ©inventer une nouvelle fois pour son neuviĂšme album, et pour ce faire va enregistrer la majeure partie de Young Americans » au studio Sigma Sound, le temple de cette Philly Soul qui donna naissance au disco. Au sein du gang de smooth criminals qui va venir en studio donner corps au son de cet album, Andy Newmark le batteur de Sly Stone, Willy Weeks le bassiste funky, Carlos Alomar le guitariste de James Brown et un jeune choriste qui compte bien faire carriĂšre en solo dans les annĂ©es Ă venir, Luther Vandross. Le nouveau personnage incarnĂ© par David est un dandy dĂ©bonnaire venu chanter cette plastic soul » incarnĂ©e dans des titres aussi fascinants que Fascination », Young Americans » et Fame ». Ce dernier morceau bĂ©nĂ©ficie de lâapport de John Lennon, le Beatles venu en studio et qui a coĂ©crit Across The Universe », dont la version de Bowie tient la dragĂ©e haute Ă la version originale. Anecdote amusante Lâinstrumental de Fame » est le clone de celui de Hot I Need To Be Loved, Loved, Loved », un titre signĂ© James Brown sorti au mĂȘme moment. Le point commun des deux morceaux ? Le guitariste Carlos Alomar. LâannĂ©e suivant lâescapade noire amĂ©ricaine, câest lâĂ©mergence du Thin White Duke, throwing darts in loversâ eyes », le fin Duc blanc qui jette des flĂ©chettes dans les yeux des amants, un alien qui se gave de cocaĂŻne et se confond avec le personnage du film quâil tourne avec Nicolas Roeg, LâHomme Qui Venait DâAilleurs », dont une photo de tournage illustre la couverture. Station To Station » est un disque envoĂ»tant, Ă©tonnant, dont on a peine Ă croire quâil ait laissĂ© si peu de souvenirs Ă son auteur, qui selon la lĂ©gende se nourrissait Ă lâĂ©poque uniquement de poivrons et de lait, et aurait complĂštement effacĂ© de sa mĂ©moire le souvenir de ce Lost Weekend » devenu annĂ©e perdue. Itâs not the side effect of the cocaine, Iâm thinking that it must be love » Ce nâest pas un effet secondaire de la cocaĂŻne, je crois quâil sâagit de lâamour chante David dans la longue suite de dix minutes qui donne son titre Ă lâalbum. La reprise enchantĂ©e de Wild Is The Wind », créé par Johnny Mathis et repris par Nina Simone, est un des hauts faits de ce disque bref 6 morceaux mais qui annonce dĂ©jĂ le virage Ă©lectronique pleinement assumĂ© lâannĂ©e suivante avec Low », premier album de la mythique trilogie berlinoise ». Quand Low » sort en 1977, câest lâannĂ©e punk, et les jeunes hĂ©ros de cette nouvelle incarnation du rock veulent faire Tabula Rasa du passĂ©. Mais David Bowie propose une alternative Ă©tonnante, un disque bicĂ©phale constituĂ© dâune face A avec des chansons parfois Ă©trangement construites, comme le trĂšs audacieux Sound And Vision » oĂč la voix du chanteur nâapparait quâaprĂšs 1 minute 45. Brian Eno est le pygmalion de David, quâil pousse vers des rivages nouveaux, notamment cette ambient music » quâil a conceptualisĂ© et qui occupe toute la face B, quasi exclusivement instrumentale Ă lâexception de Warszawa », oĂč Bowie chantonne une Ă©trange mĂ©lopĂ©e en une langue extra-terrestre. Le choc est si rude pour la maison de disques quâelle tente de bloquer la sortie de lâalbum. Bowie ayant par contrat le dernier mot, Low » sort tel quâil lâavait conçu et confirme le statut avant-gardiste de son auteur. Anecdote amusante Peu aprĂšs la sortie de Low », Nick Lowe, musicien et producteur notamment dâElvis Costello, sort un EP intitulé⊠Bowi ». Avec Heroes », cinquiĂšme sĂ©lection de ce Rewind bowiesque, on est dans lâĂąge dâor, et câest le seul LP de la trilogie qui soit rĂ©ellement enregistrĂ© Ă Berlin, dans les studios Hansa, by the wall », 38 Köthener Strasse, lĂ oĂč furent enregistrĂ©s des albums de Tangerine Dream, Iggy Pop, DĂ©pĂȘche Mode⊠et Boney M. La chanson donnant son titre Ă lâalbum est dâun romantisme Ă©chevelĂ©, brouillĂ© par une production extrĂȘmement audacieuse qui mĂ©lange guitares trafiquĂ©es, programmations de synthĂ©s et rythmique puissante. BĂąti sur la mĂȘme dichotomie que Low », ce disque propose lui aussi une face B instrumentale, avec quand mĂȘme en coda The Secret Life Of Arabia », chantĂ© par David et boostĂ© par des handclaps irrĂ©sistibles. La photo de couverture en noir & blanc est signĂ©e du Japonais Sukita, et elle sera 36 ans plus tard la base du visuel de lâantĂ©pĂ©nultiĂšme album The Next Day », lâalbum de la rĂ©surrection discographique aprĂšs dix ans de silence, trois ans avant le testament noir, Blackstar ». ChantĂ© en anglais, en français et en allemand, Heroes », HĂ©ros » comme Helden » font partie de ces chansons qui ont marquĂ© leur Ă©poque. Comme la majoritĂ© des Ćuvres de David Bowie, diront les fans. Ils nâont pas tort Cinq ans aprĂšs sa mort, Bowie reste un des plus grands artistes de la pop, et sa magnificence ne se limite pas aux cinq albums ici choisis. Pour ceux qui ne connaissent pas ou mal ce gĂ©nie, il est toujours temps de redĂ©couvrir Bowie. Olivier Cachin
Surfantsur la sortie de ce nouvel album dâIggy Pop et la mort de David Bowie, le label Chrome Dreams va ressortir en CD le bootleg Mantra Studios Radio Broadcast Chicago 1977 le 11 mars 2016. Il sâagit dâun live dâIggy Pop sur lequel David Bowie fait les chĆurs et joue de plusieurs instruments. Rien dâinĂ©dit dans cette réédition
La mort de David BowiedossierMick Rock, Vernon Dewhurst, Brian Duffy ⊠Sous lâobjectif des plus grands, Bowie a fait de chacune de ses pochettes une Ćuvre dâ de corps plus travaillĂ© et photographiĂ© que celui de David Bowie. L'image fait partie du systĂšme Bowie et contribue Ă la flamboyance de la lĂ©gende. Il faut arriver Ă capturer l'Ćil, c'est la clĂ© ! Avant tout, tu sĂ©duis la rĂ©tine. AprĂšs tu subvertis les autres sens », disait Bowie Ă Mick Rock, son ami photographe dans un article de Rolling Stone Magazine. Les annĂ©es 70 sont celles des expĂ©rimentations, et Bowie travaille avec ceux qui renouvellent le genre. DĂšs 1969, pour Space Oddity, Vernon Dewhurst immortalise la tĂȘte du chanteur qu'il mixe avec un fond inspirĂ© de Vasarely. En 1971, c'est la photographie noir et blanc de Brian Ward, avec un Bowie blond, qui est colorisĂ©e Ă l'aĂ©rographe par Terry Pastor pour Hunky le phĂ©nomĂšne Bowie est nĂ© sous l'objectif de Mick Rock, surnommĂ© the man who shot the seventies» L'homme qui a photographiĂ© les annĂ©es 70», photographe officiel de 1972 Ă 1973, au nom prĂ©destinĂ©. Ils n'ont pas 25 ans lorsqu'ils se rencontrent, et le photographe immortalise Ziggy Stardust, l'androgyne en bottes compensĂ©es et tignasse orange, en costume bleu pĂąle et ombre Ă paupiĂšre assortie⊠Il prendra aussi la cĂ©lĂšbre photo de Bowie, Iggy Pop paquet de Lucky entre les dents et Lou Reed, Ă Londres en 1972, ainsi que celle du chanteur mimant une fellation accroupi aux pieds de Mick Ronson, son guitariste. Bowie dira de Mick Rock Il me voit de la mĂȘme façon dont je me vois.»En 1972, Brian Duffy Ă©lectrise le visage de la pop anglaise, avec une balafre en forme d'Ă©clair. Il fait partie d'un trio de photographes avec David Bailey et Terence Donovan qui rĂ©volutionne l'imagerie de la mode et de la pop. Pour l'album Aladdin Sane 1973, il shoote Bowie dans son studio avec un maquillage de Pierre Laroche en forme d'Ă©clair multicolore, fond blanc et flash puissant. La pochette rappelle Ziggy Stardust, en plus sophistiquĂ©e et commerciale. L'album passe en tĂȘte des ventes, et ce visage s'incruste dans la mĂ©moire collective. QualifiĂ©e de Mona Lisa du pop», cette image-icĂŽne a Ă©tĂ© choisie pour la couverture du catalogue de l'exposition itinĂ©rante Bowie Is» au Victoria & Albert Museum, en 2013 Ă Londres. Brian Duffy le shootera aussi en combinaison de Pierrot pour Ashes to Ashes, en Londres, en 1972, David Bowie rencontre Masayoshi Sukita, un photographe japonais. Leur premiĂšre sĂ©ance photo a lieu trĂšs vite et les deux entament une collaboration qui durera quarante ans. On doit Ă Masayoshi Sukita la pochette en noir et blanc de l'album Heroes de 1977 mais aussi les photographies de David Bowie en costume Yamamoto sur fond rouge. Toujours dans les annĂ©es 70, Terry O'Neill le photographie en studio avec un chien Ă©norme, furieux et excitĂ©. Bowie reste la suite, les images deviendront plus classiques, mĂȘme si ses photographes restent des personnalitĂ©s reconnues Steve Schapiro, Albert Sanchez, Jill GreenbergâŠ. Mais impossible de garder une seule photo tant Bowie est nĂ© de ses multiples avatars. Insaisissable. Tout ce qu'il nous donne Ă montrer est une sĂ©rie de tableaux de sa vision intĂ©rieure et de sa profonde intelligence», racontait encore Mick Rock Ă Rolling Stone.
Lemonde de la musique effondré par la mort de David Bowie. Le monde de la musique effondré par la mort de David Bowie . Par Romain Herreros.
Il y a 3 jours, David Bowie fĂȘtait son anniversaire par la sortie d'un nouvel album, on se disait que la vie reprenait son cours. Et puis 3 jours plus tard, un putain de lundi matin, on apprend que d'album du beau David, il n'y aura plus. Plus jamais. Avec lui qui disparait, c'est une certaine idĂ©e du rock des annĂ©es 70 qui nous dit merde une derniĂšre fois. Retour sur la carriĂšre hors-norme du gĂ©nie britannique en passant par ses diffĂ©rents avatars, ses incarnations hautes en couleur qui ont ponctuĂ© sa vie. De Major Tom Ă Pierrot, chacune marque un album, une style, un concert, et une pĂ©riode de sa carriĂšre. Maj janvier 2016 Le jeune mod - 1962 David Bowie s'appelle encore David Robert Jones et il rejoint le petit groupe des Konrads, en plein coeur de la mouvance des mods. Source photo gqmagazine Le chanteur folk psychĂ©dĂ©lique - 1967 Ensuite, il enfile son premier costume, celui qu'il va garder toute sa vie, celui de David Bowie. MalgrĂ© son look hippie, sa musique s'oriente plus vers une pop folk avant-gardiste qui va exploser avec Space Oddity. Source photo gqmagazine L'androgyne - 1970 TroisiĂšme album, troisiĂšme incarnation, cette fois c'est habillĂ© en femme que Bowie pose sur la pochette de The Man Who Sold The World, premiĂšre amorce de la rĂ©volution Ă venir. Source photo gqmagazine Ziggy Stardust - 1972 Premier vrai personnage marquant de Bowie, Ziggy Stardust est sĂ»rement son avatar le plus Ă©laborĂ©. On est en 1971 et Bowie se transforme en icĂŽne glam extraterrestre, leader des Spiders from mars. Un avatar qui finira par se suicider 2 ans plus tard faisant advenir une nouvelle incarnation. Source photo weirdmusichistory Aladdin Sane - 1973 Sorte de rĂ©incarnation de Ziggy, Aladdin Sane comprendre "A lad insane", un mec fou, s'inscrit dans sa continuitĂ©, porte Ă©tendard d'une pĂ©riode crĂ©ative folle pour Bowie. Plus flou, plus ambigu que Ziggy, Aladdin Sane cristallise les tourments d'un Bowie qui dĂ©couvre l'impact de la cĂ©lĂ©britĂ© sur sa vie. Source photo vam Halloween Jack - 1974 Avec la sortie de Diamond Dogs, Bowie laisse tomber le glam clinquant pour quelque chose de plus punk et abrasif. Son personnage d'Halloween Jack, bien que toujours trĂšs marquĂ© par la figure de Ziggy, se pose comme un pirate punk ancrĂ© dans la ville et ses mĂ©andres, loin des spatiaux Ziggy et Aladdin. Source photo myworldpict The Thin White Duke - 1975 Le glam mis Ă mort, Bowie doit se rĂ©inventer. Il le fera tant bien que mal Ă Los Angeles en conjuguant avec sa dĂ©pression et sa consommation incontrĂŽlable de cocaĂŻne. Ce nouvel avatar c'est le Thin White Duke, un mince duc blanc et cadavĂ©rique qui ira prĂȘcher sur scĂšne les compo soul de Young Americans et Station to Station. Source photo tayiabr Pierrot - 1980 AprĂšs sa trilogie berlinoise affranchie de tout personnage, Bowie retrouve New-York et le succĂšs commercial avec Scary Monsters. Dans le clip d'Ashes to Ashes, on le voit grimĂ© en Pierrot. Il rappelle ici son attachement au clown mĂ©lancolique ainsi qu'au mime et incarne un vrai clown pour la derniĂšre fois en enterrant dans un clip son premier personnage de Major Tom. Source photo ponsuke2 Le chanteur de Tin Machine AprĂšs la petite traversĂ©e du dĂ©sert obligatoire des 80's, Bowie qui ne fait rien comme les autre dĂ©cide de faire son retour en se planquant au milieu de ses potes, dans le groupe Tin Machine. Ici il n'est mĂȘme plus Bowie, il est juste "le chanteur de Tin Machine", en tout cas il essaye un maximum de s'effacer en refusant de rĂ©pondre seul aux interviews et en divisant les recettes de maniĂšre Ă©galitaire. CrĂ©dits photo flavorwire L'assagi Dans les annĂ©es 2000, l'anglais tombe les masques et sort 2 albums, Heathen et Reality, qui le montrent assagi, apaisĂ©. Son retour en 2013 contredisait l'idĂ©e d'un chanteur vieillissant avec un album surprenant qui revisite par toute toute sa discographie en inventant son personnage le plus ambigu le Bowie invisible. De la pochette Heroes revisitĂ© aux photo de presse oĂč il apparaĂźt masquĂ©, le nouveau Bowie se perd en lui-mĂȘme et nous paume aussi Ă notre tour. Vous avez dit gĂ©nie ? Source photo flavorwire Quand tu as jouĂ© tant de personnages avec autant de talent, tu ne pars jamais vraiment hein ? This great David Bowie gif that is already all over the place is by helengreeen â Mike Hills mikewhills January 11, 2016 Source FlavorWire
Leurtravail commun durant cette période a accouché de l'album "Low" pour l'anglais Bowie, et de "The Idiot" et "Lust for Life" pour l'américain Iggy Pop. La suite aprÚs la publicité La réalisation de "Lust for Life" a été confiée à Gabriel Range, cinéaste anglais rendu célÚbre par le faux documentaire " Death of a President " sur l'assassinat fictif de George W.
AccueilCultureMusique En partenariat avec Qobuz, plateforme musicale haute qualitĂ© RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 22/06/2020 Ă 1654, Mis Ă jour le 22/06/2020 Ă 1706 Crooner gothique, Iggy Pop chante mieux que jamais sur les orchestrations froides et robotiques imaginĂ©es par David Bowie. Universal Music LâHISTOIRE DU JOUR - Un coffret de sept CD revient sur la collaboration nourrie entre lâAmĂ©ricain et lâAnglais. MĂȘme aprĂšs ĂȘtre devenu une star planĂ©taire, David Bowie nâa jamais manquĂ© de citer ses sources. Le chanteur anglais a toujours veillĂ© Ă renvoyer lâascenseur Ă ceux qui lâavaient inspirĂ©. Il a notamment aidĂ© Lou Reed, fondateur du Velvet Underground, Ă se lancer dans une carriĂšre solo, Ă travers leur collaboration sur le classique Transformer de 1972. Et lâauteur de Heroes a particuliĂšrement soutenu un autre de ses mentors, lâAmĂ©ricain Iggy fan des Stooges, Bowie a sorti Iggy de lâorniĂšre Ă plusieurs reprises Ă lâautomne 1972, en supervisant le mixage de lâalbum Raw Power, et en 1986, en remettant son ami en selle avec lâalbum Blah Blah Blah. Un coffret de sept CD revient sur cette fructueuse collaboration, en se concentrant sur la pĂ©riode la plus riche de leur travail Ă quatre mains, en 1976 et 1977. Soit deux albums studio The Idiot et Lust For Life, un live TV Eye Live et une flopĂ©e dâinĂ©dits captĂ©s en studio et en refaire une santĂ©Lâoccasion idĂ©ale de revenir sur cette alliance⊠Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Il vous reste 69% Ă sa libertĂ©, câest cultiver sa Ă lire votre article pour 0,99⏠le premier mois DĂ©jĂ abonnĂ© ? Connectez-vous
Biographiede David Bowie. David Bowie, né David Robert Jones, est un artiste majeur britannique reconnu pour ses qualités d'auteur-compositeur et chanteur de pop et
Iggy Pop, the godfather of punk le parrain du punk, aprĂšs sa pĂ©riode Stooges, poursuit seul sa route et sâenfonce dans la drogue hĂ©roĂŻne. On est en 1976. Son vieil ami David Bowie est lui au sommet de sa gloire, accro Ă la cocaĂŻne, voir proche de la folie. Ils partent alors pour lâEurope, et sâinstallent Ă Berlin. Les deux artistes lâiguane et le camĂ©lĂ©on sâinspirent mutuellement, essaient de dĂ©crocher de leur dĂ©pendance. De cette collaboration naĂźtra les 2 premiers albums solo dâIggy Pop The Idiot et Lust For Life. La pĂ©riode est faste. The Idiot sort en 1977, câ est un succĂšs qui relance Iggy. Bowie sort de son cĂŽtĂ© lâalbum Low. Toujours en 1977, Lust For Life est prĂȘt, mais les 2 artistes vont se sĂ©parer Bowie prĂ©pare Heroes, et Iggy part en tournĂ©e. Lust For Life nâaura pas le succĂšs escomptĂ©, et Iggy Pop retrouvera ses vieux dĂ©mons. David Bowie, quant Ă lui, deviendra selon ses propres dires un artiste acceptĂ©, qui commence Ă attirer les gens qui achĂštent les albums de Phil Collins . En 1983, dans son album Letâs Dance, David Bowie reprend China girl, lâune des chansons de The Idiot co-Ă©crite avec Iggy. Ce titre deviendra lâun des plus grands succĂšs de la dĂ©cennie, et va assurer Ă Iggy des royalties qui lui changeront la vie. VoilĂ en tout cas 2 bons albums, que lâon peut trouver pour moins dâune dizaine dâeuros chacun, ce qui donne un excellent rapport qualitĂ©/prix ! Navigation des articles Lectures, Ubuntu, Smartphone, CinĂ©ma, entre autresâŠ
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