Livreblanc sur les Camps de Concentration soviétiques. Commission internationale contre le régime concentrationnaire: compte rendu des 6 audiences de la session publique tenue à Bruxelles du 21 au 26() pas cher . Personnaliser OK. Les autres services Rakuten; Liseuses et applications de lecture Service de vidéo à la demande Service de
Dans Le rapport Auschiwtz », Peter Bebjak raconte l’histoire de deux juifs slovaques déportés à Auschwitz en 1942, qui ont réussi à s’évader du camp de concentration le 10 avril 1944. Alfred Wetzler Noël Czuczor et Walter Rosenberg Peter Ondrejička sur le chemin de la liberté - Photo DNA_Production Publié 26 Juillet 2022 à 14h54 Temps de lecture 2 min C’est la montée de l’extrême droite en Slovaquie et dans toute l’Europe qui a incité Peter Bebjak à revenir sur cette période tragique où les nazis bafouaient les droits de l’homme. Le Rapport Auschwitz raconte l’histoire Alfred Wetzler Noël Czuczor et Walter Rosenberg Peter Ondrejička, juifs slovaques déportés à Auschwitz en 1942, qui ont réussi à s’évader du camp de concentration le 10 avril 1944. player_gen_cmedia=19592247&cfilm= Révéler au monde Il s’agit donc de raviver nos mémoires comme l’ont fait déjà en 1993 l’Américain Steven Spielberg avec La Liste de Schindler Oscar du Meilleur fil, et plus récemment, en 2015, le Hongrois László Nemes avec Le Fils de Saul Oscar du Meilleur film étranger et Grand Prix du Festival de Cannes. Le réalisateur slovaque rappelle que les deux hommes n’ont pas fui pour sauver leur peau, mais pour révéler au monde ce qui se passait dans les camps de la mort. Et le plus dur aura été de convaincre les alliés. À noter que les héros de Peter Bebjak ne sont pas seulement ces deux évadés, mais tous ces hommes dont il filme les supplices sans fioriture. Lire aussi Cinéma. Christophe Beaugrand double un type pas sympa dans le troisième volet de Tad l’explorateur » La sélection DVD de la rédaction Goliath » et Abuela » Sortie ciné Leila et ses frères », jeu de massacre en famille Poursuivez votre lecture sur ces sujets Cinéma Cinéma Slovaquie Steven Spielberg Festival de CannesJournalisteet biographe, Sonia Purnell est l’auteure de plusieurs ouvrages qui rendent hommage aux figures féminines et parfois oubliées de l’histoire. Après avoir connu le succès avec un premier livre sur Clémentine Churchill, la parution de La Femme de l’ombre la hisse en tête des ventes, aussi bien aux États-Unis qu’au
SUR LES CAMPS DE CONCENTRATION...1°- Christophe Saulière "Faute de chambre à gaz, si tel est bien le cas , je ne souhaite a personne d'aller crever dans les carrières de pierre de Mauthausen, les souterrains de Dora-Nordhausen , les usines de la grande bourgeoisie patronale germano-nazie Krupp et Daimler-Benz , ou de se faire décimer par la typhoïde, les pneumonies , la dysenterie et le scorbut , faute de soins , de chauffage et de nourriture rappel, environ 350 000 prisonniers de guerre soviétiques sont morts - tués par le travail forcé - ou ont été exécutés dans les camps nazis. Pour exemples , parmi les 15 000 prisonniers de guerre soviétiques déportés à Auschwitz pour le travail forcé, seulement 92 survivront. A Buchenwald , ils seront 17 000 à périr par le travail forcé . Les russes du Block 20 , insurgés à Mauthausen , seront près de 3000 à être abattus .2°- Brigitte Pascall Il faudrait parler aussi la sauvage répression des membres du sonderkommando, qui ont dynamité un crématorium d'Auchwitz le 7 octobre1944. Essayé de libérer le camp des femmes avec des tenailles ! Les nazis noyèrent la mutinerie dans le sang, tirant sur eux au pistolet à bout portant. Les détenus près du crématoire étant abattus sur lendemain, plus de 450 manquaient à l'appel cf le livre de Hermann Langbein "Hommes et femmes à Auchwitz", édition 10/18, n° 2481, avec une préface de Primo camp d’Auchwitz est un mauvais exemple, car il était à la fois un camp de travail bagne et camp d'extermination. Dès le mois de juillet 1944, voyant que l’Allemagne avait perdu la guerre, Himmler fit détruire les chambres à gaz, pour ne pas laisser de traces. En revanche, Birkenau était un "pur" camp d’extermination il n'y avait pas de sélection, les femmes et les enfants étaient conduits directement à la chambre à gaz !Unrécit bouleversant. Les dispositifs vidéo les plus simples sont parfois les plus efficaces. À l’occasion des 75 ans de la libération des camps de
Soixante-dix ans après l'ouverture en Alsace du Struthof, le seul camp de concentration nazi en territoire français, une dizaine de survivants témoignent inlassablement de leur calvaire auprès des jeunes générations."On voulait survivre pour raconter ce qu'avaient subi nos camarades. On savait pourquoi on était là , on était des résistants", explique calmement Jean Villeret, 88 ans, qui fut interné de juillet à septembre 1944 au camp du Struthof-Natzweiler, à environ 60 km de Strasbourg, dans une Alsace alors annexée à l'Allemagne hitlérienne."Je suis revenu ici plus de cent fois. A chaque fois, j'ai l'impression de revivre ma jeunesse", explique ce vieil homme dynamique, qui après le Struthof passa près de huit mois à Dachau. Aujourd'hui, il accompagne fréquemment des groupes scolaires sur le site alsacien, désormais doté d'un musée consacré aux horreurs du nazisme. A chaque fois, l'ancien résistant revêt son pyjama de déporté. A chaque fois, il ressent "de la tristesse vis-à -vis de nos camarades qui ne sont plus là ".Chaque année, fin juin, les survivants reviennent au Struthof, sur ce coteau verdoyant des Vosges où ils ont connu la faim, le froid, les coups et la présence quotidienne de la mort. Ils participent à une veillée funèbre et à une cérémonie commémorative, en mémoire des personnes, dont 20% de Juifs, qui y furent déportées et des qui y sont morts."Nous nous inclinons sur la tombe de ceux qui n'ont pas de tombe", a déclaré dimanche au nom du gouvernement, lors de cette cérémonie, le ministre des Collectivités territoriales Philippe Richert, par ailleurs président de la région Alsace. "La mémoire, aussi fragile soit-elle, est notre victoire. C'est la victoire sur l'oubli et les forces de la mort", a-t-il dit, soulignant que "votre parole est le meilleur vaccin qui soit contre les assauts sans cesse répétés du négationnisme et du révisionnisme".Pour entretenir ce souvenir, plusieurs rescapés ont prêté cette année leur concours à un projet artistique qui interroge, via des installations vidéo, les liens entre leurs témoignages et le présent. Cette oeuvre-exposition, intitulée "Les yeux mêlés", est à voir sur place jusqu'au 2 octobre."Je suis arrivé ici le 19 novembre 1943, j'étais pieds nus dans la neige, je m'en rappelle encore", se remémore Jean Boudias, qui avait alors 17 ans."On avait faim, on avait froid. On était vivant le matin, on pouvait être mort le soir. Chaque jour était un combat pour survivre", renchérit Jean 40% des prisonniers du camp du Struthof-Natzweiler ont été tués, principalement par les conditions infernales de vie et de travail. Le camp a également été pourvoyeur de plusieurs centaines de cobayes pour les expérimentations que trois médecins de l'université allemande de Strasbourg menaient sur les gaz de combat et le typhus. Un médecin allemand, le Dr Hirth, a aussi fait exécuter dans la petite chambre à gaz du camp 86 Juifs et Juives venus d'Auchwitz, pour se constituer une "collection anatomique".A partir de début septembre 1944, le Struthof est évacué par les nazis environ prisonniers partent pour Dachau, en Bavière. Lorsque les Américains arrivent dans les Vosges, le 23 novembre 1944, ils découvrent des baraques et miradors vides.
Psychanalystes neurologue, écrivain, chef étoilé, philosophe et historiens apportent leur éclairage sur ce "réflexe" qui semble universel.
Le mensonge officiel[L'un des témoignages essentiels sur la vie quotidienne à Drancy est celui de Paul Zuckermann, sténodactylo de 28 ans, aux sentiments gaullistes affichés. Le 20 août 1941 à 7 h 30, il est arrêté avec son père Maurice et son jeune frère Albert à leur domicile, au 23, rue de la Roquette, dans le XIe arrondissement de Paris. Les gendarmes sont polis. "Il s'agit simplement d'une vérification d'identité", précisent-ils. Paul Zuckermann a été libéré de Drancy en septembre 1942. Il a survécu à la guerre, qu'il a passée dans la clandestinité.] Le 29 juillet [1942], Henri Laurent quitte ses fonctions de commandant du camp de Drancy. L'inspecteur Louis Thibaudat rapporte à Paul Zuckermann certains de ses propos, que ce dernier s'empresse de rapporter avec fierté à sa fiancée ""Je quitte mon poste avec regret. Je ne regrette pas le camp, mais la collaboration avec vous et avec quelques internés..." Et il m'a cité dans les premiers! On a confiance en moi et on le peut je le mérite." Zuckermann, comme tant d'autres, perd de vue ce que les conditions de son travail ont d'anormal. [...] Fin juillet, alors que le camp de Drancy vient d'être vidé par le départ en dix jours de cinq convois en direction d'Auschwitz, il confie à sa fiancée "Et maintenant, au lieu de me reposer, je veux remettre le camp en état, le faire nettoyer, désinfecter il y a du travail en vue." [...] Dans les premiers jours d'août, devenu partiellement insomniaque, il avoue ne plus penser "qu'aux listes et aux départs", parle des convois de déportés en termes de "réexpéditions" et de "travail en perspective", tout en ajoutant "Et quel genre de travail!" Quand il s'aperçoit que la séparation des familles dans la déportation tend à devenir la règle, que des vieillards et de très jeunes enfants isolés ne peuvent d'évidence être destinés au travail, il se raccroche pendant quelques jours aux mythes distillés par les Allemands et repris par Vichy "Les enfants seront séparés de leurs parents. Les déportations se font aux pays Baltes ou en Pologne. Ce n'est pas pour le travail. Ce sont des constitutions de communautés juives qui vivront en économie fermée agriculture et artisanat. Les parents vont préparer les baraquements, les enfants doivent suivre fin août ou fin septembre. Je sais tout cela officiellement, mais avoir un programme, c'est une chose, et l'appliquer, c'en est une autre." La déportation des enfants[Le 14 août 1942, le convoi qui quitte Drancy pour Auschwitz est le premier comportant des enfants -60 de 4 à 15 ans, mêlés à des adultes. L'arrivée, dans la foulée, des enfants en provenance des camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande bouleverse tous ceux qui sont à Drancy.] Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Les enfants ont été conduits de la gare d'Austerlitz à Drancy en autobus. Les balluchons oubliés dans les véhicules sont jetés dans la cour et, dans cet amoncellement, ils tentent, souvent en vain, de retrouver leurs biens. Puis ils sont "parqués par 110-120 dans des chambres sans aucun mobilier, avec des paillasses d'une saleté repoussante étalées par terre. Sur les paliers, on disposait des seaux hygiéniques parce que beaucoup étaient trop petits pour descendre l'escalier tout seuls et aller aux WC se trouvant dans la cour", écrit Georges Wellers, l'un des rares adultes autorisés à pénétrer dans les chambrées d'enfants après 21 heures. A cette époque, l'ordinaire du camp se composait de soupe aux choux. Très rapidement, tous les enfants furent atteints de diarrhée. Ils salissaient leurs vêtements et les paillasses sur lesquelles ils restaient assis toute la journée et sur lesquelles ils dormaient la nuit. [...] Leur sommeil était agité, beaucoup criaient, pleuraient et appelaient leur mère et, parfois, la totalité des enfants d'une chambrée hurlaient de terreur et de désespoir. [...] En septembre, les enfants juifs en sursis à l'infirmerie usent, pour désigner l'endroit où on les envoie, du mot de "Pitchipoï", qui se diffuse rapidement parmi les internés à la place de "destination inconnue", dont use l'administration pour désigner Auschwitz. L'invention des enfants est plutôt un détournement. Pitchipoï est un de ces lieux imaginaires qu'affectionne le folklore yiddish. Il provient d'une comptine enfantine très populaire, surtout dans les écoles laïques de Vilno dans les années trente. Ce lieu imaginaire s'est forgé à partir des termes polonais pitch boire et poï abreuver le bétail. Cette bourgade imaginaire est ainsi synonyme du dernier espoir et "Pitchipoï désignait dans le camp de Drancy le lieu inconnu où l'on vous envoyait, là où c'était mieux". Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux . 34 422 302 191 142 116 383 488